Nous étions en 2016
Randonnée des passerelles 22/09/2016.
Rendez-vous
annuel organisé par Bob Marmey, cette balade n'en réserve pas moins
quelques surprises et variantes.
Premier jour
d'automne, fraîcheur matinale, 16° sur la parking des Tourettes,
l'été s'étire, il ne veut pas abandonner la partie, le soleil nous
accompagne toute la journée.
Nous voici
14 cyclotouristes du Demi-Siècle au départ.
A Ancône,
même pas de vent pour franchir à pied les 339 mètres de la
passerelle Himalayenne. Des cormorans égarés loin du littoral, ne
seraient-ils que des canards noirs. Ils dansent, pêchent et
s'amusent de nos précautions, ça tangue et ça roule un peu quand
même. A moins qu'ils ne veuillent se glisser sur la photo de groupe
avec en toile de fond Rochemaure et les imposantes ruines du château
du XIIème siècle.
Fini de se
raconter nos dernières sorties, qui dans le Ventoux, qui dans les
Landes, qui dans les Dombes ou le Beaujolais, maintenant il s'agit de
suivre le filet d'eau du Lavezon. A partir de Saint Martin ça monte
sur une douzaine de km. A mi-chemin du col, Jean Joud, toujours aussi
attentionné, nous accueille avec quelques rondelles de saucisson
ardéchois pour une pause apéritive... pas encore méritée. Depuis
ce petit balcon, il faut se retourner et admirer le panorama en
direction du Rhône.
Le massif
basaltique du Coiron nous offre une petite route ombragée faite pour
le vélo. La pente moyenne de 4 ou 5% nous demande juste l'effort
nécessaire pour être fiers de rajouter le col de Fontanelle à nos
souvenirs de pèlerins, y déguster quelques mûres mures et
discuter avec les vaches du cru imperturbables.
Encore un
coup de rein dans le raidard de Berzème, surtout pour les femmes
courageuses qui n'ont pas fui la difficulté à l'instar de certains
amateurs de variantes qui eux ont effacé la bosse par un contour
opportun. Et c'est la récompense chez Grand Père. Petit resto à
recommander, notamment pour son flan de courgette et de courge, son
jarret de bœuf du Coiron rôti et sa tarte aux poires façon
normande. Le tout fait maison et pas cher.
On salue
Jean Marie et Jean qui nous ont accompagnés en voiture jusqu'ici
puis nous attaquons le retour via le col du Benas et les 13 km où
les descendeurs s'en donnent à cœur joie.
A Privas
c'est l'étonnement devant le pont de pierre du XIIème qui enjambe
l'Ouvèze, reconstruit sous Louis XIII après le siège de la ville.
Après avoir
franchi la Payre, grâce à un pont bien entendu, par un tour de
passe-passe dont il a le secret, Bob nous conduit auprès de ses
poules apeurées. Il nous explique ses travaux en cours mais personne
ne se propose pour un coup de main. Pas de coup de main... pas
d'oeuf. Nous repartons donc de Chomérac tout penauds sur la
magnifique piste cyclable avant d'enchaîner au Pouzin entre Rhône
et canal les 10 km rectilignes qui nous ramènent aux Tourettes.
Bilan : 93 km et 1033 m de dénivellé positif. Ce n'était pas
le deal initial, mais pour notre plaisir.
Comblé par
cette journée, l'été peut laisser la place aux châtaignes et aux
champignons, l'automne sera le bienvenu sur le Coiron.
Merci à Bob
notre GO invariant de la rando des passerelles, des ponts et des
passe-passe.
Christian
LOPEZ
Les photos sont ici
Le Géant De Provence.
Mardi 6 septembre, organisé par Michèle Soenen.
Gros mistral le lundi, mais nous avons eu de la chance mardi, le vent avait soufflé fort toute la nuit perturbant le sommeil de ceux qui étaient arrivés à Sault en camping-cars lundi, mardi matin il continuait à nous apporter quelques bouffées de fraîcheur se calmant progressivement et devenant inexistant dans la dernière partie de l'ascension. Ouf !
Pour donner plus de chance de réussite à ceux ou celles qui n'avaient jamais grimpé le Ventoux, nous avions fait le choix de partir de Sault, montée assez longue mais pas très difficile jusqu'au chalet Reynard. Le plat de résistance venant ensuite avec les 6 derniers kilomètres.
Trois costauds, Christian et deux de ses copains sont partis par le col des Abeilles pour attaquer la montée par Bédoin.
Les 13 DS et 1 invité se sont retrouvés au sommet, dans la foule des cyclistes, profitant du panorama avant de prendre la descente.
De retour à Sault, rassemblement de tout le groupe à l'aire de camping-cars pour arroser notre victoire avec l'apéro offert par Michèle et Raymond suivi d'un pique-nique un peu tardif, peu importe c'était une journée de bonheur.
Les photos
Journée souvenir Jean Leblond, Jean Lebreton.
C'était le 30 août, Journée organisée par Michel Basso. Avec ceux qui nous ont rejoint au repas nous étions une bonne trentaine.
Le compte rendu est de Raymond C., il a bien voulu prendre un peu de son temps de nouveau retraité.
Rencontre au Grand Serre pour une balade à vélo dans les Chambarands. Au départ Ghislaine et Michel nous offrent le café et Max nous régale avec sa pogne maison.
Le compte rendu est de Raymond C., il a bien voulu prendre un peu de son temps de nouveau retraité.
Rencontre au Grand Serre pour une balade à vélo dans les Chambarands. Au départ Ghislaine et Michel nous offrent le café et Max nous régale avec sa pogne maison.
Nous nous dirigeons vers St Didier puis Lentiol. Photo de la chapelle et nous continuons vers Viriville, nous voilà en Isère. Marnans, belle église mais fermée.Puis, nous allons sur Roybon en passant par le col de Marmans. Sur le plateau, de jolis étangs ou personne n’a eu envie de faire une brasse. Tiens ! voilà la réplique de la statue de la liberté, petite mais mignonne. Le groupe se divise, certains rentreront sur le Grand Serre et les autres iront en direction de Dionay puis descente vers St Antoine l’Abbaye.
En entrant par le porche, une belle place et au fond l’abbaye se révèle à nos yeux. Nous empruntons un passage pour aller voir les jardins, des fleurs, des légumes et des plantes aromatiques se côtoient dans un joli méli-mélo.
Demi tour, on remonte tout ce que l’on a descendu et en prime le col de la Madeleine. Nous repassons en Drôme. Dans le faux plat descendant, Christian et Michel S. se remémorent les courses de vélo qu’ils faisaient dans leur jeunesse. Puis, Montrigaud avec une petite côte qui fait mal aux jambes, descente sur St Clair de Galaure où nous retrouvons une partie du groupe.
Les ventres commencent à gargouiller, une petite faim, qu’est ce que je dis, une grosse faim se fait ressentir. Plus que 3 ou 4 km, Le Grand Serre et son resto nous attendent pour un repas très apprécié de tout le groupe.
Deux jours à Lalouvesc
Séjour à Moliets
A la dune du Pilat. |
Pour le soleil ou la pluie ? |
Raymond arrose son départ à la retraite. |
Vallon Pont D'Arc
Du 10 au 12 mai, après le vent de Buis, la pluie de Vallon. Nous étions 20 hébergés au centre des Blachas à Salavas pour ces trois jours un peu perturbés par la météo. Mardi après-midi une demi journée clémente nous a permis d'aller jusqu'aux cascades du Sautadet. Mercredi, les plus courageux sont partis, après beaucoup d'hésitation, sous la pluie : les gorges de l'Ardèche c'est quand même mieux avec le soleil ! Jeudi, les 14 participants partis pour la visite de la Caverne du Pont D'Arc n'avaient pas à se soucier de la météo, quant aux 6 autres, ils ont eu peur de se mouiller et ont pris le chemin du retour. Le gris du ciel n'est pas arrivé à ternir la bonne humeur de chacun.
De notre écrivain favori :
Mardi 10 mai, vingt Cyclos Demi-Siècle
se sont donné rendez-vous à Salavas au bord de l'Ardèche, pour un
mini séjour organisé par Nicole Astol. Sitôt installés et
rassasiés, on enfourche nos montures malgré quelques gouttes de
pluie. Quatre marcheuses nous abandonnent pour une visite du village.
Passés les premiers toboggans on
arrive à Barjac, illustre pour son dynamisme, notamment son festival
de chansons françaises tous les étés. Certains ont repéré le
coupe-circuit de Montclus au cas où le ciel nous tomberait sur la
tête. Finalement inutile car le département du Gard s'avère
souriant. Les gorges de la Cèze sont une surprise car elles ont un
attrait qu'elles cachaient secrètement à la plupart d'entre nous. A
La Roque sur Cèze, le crochet jusqu'aux cascades du Sautadet est une
excellente idée. Il est indispensable de prendre quelques photos
devant « les marmites de géants » creusées dans le
plateau calcaire ; inattendu et spectaculaire.
Nous voici à mi-parcours ; trois
groupes se forment ; à Saint Christol de Rodières, grisés par
la descente, aucun ne voit la route à gauche qui doit nous conduire
à Issirac. Au prix d'un col et de quelques km supplémentaires, nous
atteignons l'imprévu et très beau village du Garn, où une
délicieuse fontaine alimente le lavoir. A Orgnac l'Aven, nous
retrouvons le département de l'Ardèche. Belle descente jusqu'au
village de Labastide-de-Virac, à première vue il mérite la visite.
Nous arrivons à l'heure pour le repas sportif et copieux du dîner.
Mercredi matin 11 mai, Saint Pancrace,
saint de glace, tout le monde a du courage malgré la pluie dès le
départ. Arrêt-photo pour la postérité devant l'illustre Pont
d'Arc; au bout d'une dizaine de km, au pied de la côte, une partie
de l'équipe se retourne. Pour les 8 autres, 3 km à 9% et en haut
les chèvres encore laineuses et impassibles s'interrogent en nous
voyant... c'est ensuite une succession de montées et de descentes
sous la pluie incessante. Les touristes ne nous gênent pas. Les
tunnels, les cirques, les balcons et belvédères se succèdent.
Sublime et triste à la fois. On ne voit rien à travers nos
lunettes, encore moins si on les enlève. La route pourrait être
glissante, prudence. Le gris domine. La rivière est laiteuse; à
moins que ce ne soit un banc de nuages qui aurait plongé au fond des
gorges. L'époque glaciaire serait-elle de retour ? Le groupe
décide donc de raccourcir par Saint Remèze. C'est là que trempés
et « les téléphones portables au fond des sacs » nous
nous arrêtons dans un snack pour nous sustenter et … nous sécher.
Retour sans encombre et sans traîner pour le plaisir d'une douche
bien chaude.
Jeudi sans vélo : émerveillement
au cœur du sanctuaire préhistorique qu'est la grotte Chauvet.
D'ailleurs, avec le spectacle qui s'offre à nous et la compétence
de notre guide, nous oublions vite qu'il s'agit d'une réplique. Il
ne faut pas rater la salle de l'Aurignacien pour en savoir plus
: vidéos, reproductions grandeur nature des habitants de la
grotte...
Avant que chacun ne rejoigne ses
pénates, le self du site nous permet de partager quelques
impressions, anecdotes et bons moments passés pendant ces 3 jours.
Rendez-vous dans l'Ain, dans les Landes
ou à Strasbourg.
Christian
LOPEZ
photos
Buis Les Baronnies
Trois jours pour reconnaître les parcours du séjour 2017 à l'initiative de Ghislaine et Michel.
Nous avions donc rendez-vous dans le sud de la Drôme, espérant le beau temps, le soleil était bien présent mais Eole et toute son ardeur nous a accompagnés pendant ces trois jours, il nous a demandé une certaine concentration pour garder notre trajectoire ce qui nous a un peu privé du bénéfice de la beauté des paysages. Deux équipes se sont partagé les grands et moyens parcours, chacune avec un(e) candide emmenant le groupe en suivant les indications de la feuille de route. Une reconnaissance bien utile car les cartes routières ignorent quelquefois que les routes changent de numéro aux frontières des départements. Les chefs de groupe, crayon à la main, ont pu apporter les modifications nécessaires.
Rendez-vous en automne pour la suite de l'exploration.
Rendez-vous en automne pour la suite de l'exploration.
Autres photos
Grâne
Nous étions 22 au départ de Grâne (26) le mardi 26 avril. La pluie nous a épargnés mais pas le froid !D'autres photos ici.
Les Ardécho-Dromois, Cyclos
Demi-Siècle, se sont donné rendez-vous à Grâne pour un parcours
organisé et commenté de main de « prof » par Nicole
Astol. Nous voici vingt-deux, joyeux de nous retrouver en ce début
de printemps. Une madeleine ici, un café chaud par là. Tout est
réuni pour bien commencer cette journée. Nous sommes, selon notre
GO, sur les traces de Don Camillo et Peppone, devant l'église sans
clocher et le clocher sans église de son village natal, la mairie
occupant l'emplacement de l'ancienne église.
Mais que peut dire le préposé au
compte rendu de la suite de cette rando quand il passe la quasi
totalité des 85 km et des 1280 mètres de dénivelé, le nez sur le
guidon, le souffle court, les yeux hagards usant la pointe de ses
chaussures à l'arrière de l'équipée.
Tout commence prudemment dans la roue
de notre capitaine de route qui est la seule à connaître les
chemins de son école buissonnière. Ils nous mènent chez le
boulanger de Chabrillan ; dans ce village, un jardinet à chaque
coin de ruelle. A Autichamp, halte pour un point de vue sur « les
trois becs », toujours aussi fiers. Ils vont nous surveiller
toute la journée.
Un petit noir à Saoû, et
hop ! « l'oiseau sur sa branche » donne le feu vert
pour poursuivre. Au passage nous croisons la route du col de la
Chaudière, ça nous rappelle l'expédition admirablement organisée
par Albert à Mirabel en 2014. A Bourdeaux … ravito pour ceux qui
préfèrent consommer « local ».
Nous attaquons le plat de résistance,
ça monte jusqu'à Vesc et au-delà.
C'est là que mon corps se met à
chanter, c'est plutôt une complainte. Mes compagnons au corps
silencieux se glissent progressivement au delà de ma roue avant,
hors de ma vue. A chaque fois des âmes charitables allègent mon
fardeau, ils restent prés de moi à l'écoute de mon « fado »
. Quoi de mieux que les récits épiques de Nicole pour que mon
esprit s'évade et abandonne mon corps souffreteux. Je n'avance pas
plus vite mais j'en oublie les cuisses brûlantes et sans force.
Après 4 mois d'abstinence vélocipédiste, je ne vois ni les
coquelicots nouveaux, ni les boutons d'or, ni les champs de colza au
jaune canari brouillé de vert tendre par une petite brise. Me
parviennent cependant l'arôme des genêts et des lilas en fleur. Et
toujours, les segments de lignes blanches. Dire que pour certains ce
ne sont que des pointillés.
A Vesc, pas un regard pour la pause
altière de Michel devant « chez Jules ». Il faut garder
des forces pour les 5 derniers km de montée et admirer une famille
de blancs « patous » poilus inquiétés par notre
passage. Le troupeau est bien gardé. Enfin Comps : la plupart
des pique niqueurs ont déjà la banane entre les dents quand
j'attaque la salade de riz. Faut pas traîner pour prendre la fraîche
descente jusqu'à Charols. Souvenirs, souvenirs : c'était le
point de départ de la rando des fontaines, organisée par Jean plus
fringant que jamais.
Dernier effort, le col du Devès. Après
avoir croisé la demeure de Diane de Poitiers, nous méritons bien un
coup d'oeil admiratif devant le spectacle du Grand Veymont enneigé,
voilier mythique du plateau du Vercors. C'est quand même bien une
descente, surtout qu'au bout il y a une petite « pression »
qui nous attend et Albert va pouvoir aller arroser son potager.
Au plaisir du prochain rendez-vous dans
quinze jours de l'autre côté du Rhône. Promis, je vais
m'entraîner.
Christian
LOPEZ
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