Nous étions en 2019

Randonnée dans le Tricastin 17/10


Annick et Marie-Elise, fidèles au rendez-vous d’automne, nous ont sorti un circuit de derrière les fagots. Belle réponse à cette invitation de la part des cyclos DS de Drôme Ardèche : nous voici 24 au rendez-vous, une belle brochette de bedaines rebondies. Qu’à cela ne tienne celle qu’on préfère c’est la « brioche » aux fruits. Elle fond comme neige au soleil tant elle est délicieuse. Il faut partir. Sécurisation et encouragement sur le parcours sont assurés par Annick en voiture (privée de vélo par un souci de santé) et Marie-Elise en tête du peloton. 

Dés la sortie de Malataverne, nous attaquons une montée sur 7 km. Mollets couleur châtaigne, ceux qui ont fait le «stage de préparation » à Péniscola grimpent en souplesse. Les autres comptent les bolets en bordure de l’épaisse chênaie. Le col est à 350m d’altitude… On a les sommets que l’on peut, mais ce soir de grimpettes en collines et de collines en « Montagnette » on aura franchi les 1000m de dénivelé.
La route d’Aiguebelle nous conduit jusqu’à Roussas dominé par son château. Dans la descente, Valaurie est juste effleurée avant d’attaquer la 2ème côte. Passage à Chantemerle les Grignan puis à Chamaret et son donjon. Nous longeons ou traversons le Lez, un filet d’eau a survécu à la sécheresse.
Suze La Rousse
Incursion dans l’enclave du Vaucluse pour une halte à Richerenches, reine de la rabasse (en français : la truffe). Sur le plateau caillouteux, petit à petit les vignes prennent la place des chênes truffiers. Ici les routes s’appellent :« chemin de... » ; ce qui explique sans doute ces voies étroites au bitume lézardé qui semblent destinées essentiellement aux engins agricoles. Faut être du coin pour savoir où elles mènent. Vent de face et au bout c’est Bouchet pour la pause casse-croûte. Nous voici à mi-parcours, direction Suze la Rousse. Coup de rein sur 1 km pour atteindre l’imposant château Renaissance qui abrite l’Université du vin dédiée aux métiers de la vigne au verre et ...aux dégustations. Bien sages, nous posons sur le pont donnant accès au château. De là on aperçoit les dentelles de Montmirail, on y devine le Ventoux noyé dans les nuages. Les cumulo-nimbus sont toujours menaçants. Faut pas traîner. En route pour Saint Restitut. Mais d’abord se payer les pourcentages de la montée au col des pieux. On en rajoute une couche avec la route des « Caves Cathédrales » (carrières de pierre blanche). Au bout du chemin le belvédère nous offre une vue imprenable sur le canal de Donzére-Mondragon et l’Ardèche. Un rayon (de soleil) inattendu éclaire la centrale du Tricastin. A Saint Restitut, on chemine dans un dédale de rues chaotiques pour découvrir l’étonnante chapelle hexagonale du Saint Sépulcre. Faut la contourner pour trouver les pierres symboles des 7 douleurs. Guillaume Adhémar avait-il pensé aux douleurs des cyclos randonneurs ?
Le centre de Saint Paul Trois Châteaux est en rénovation ; l’allure s’accélère au pied du village perché de La Garde Adhémar. Entre autoroute et Rhône on a la surprise de longer des gazonnières, prélude à la mousse qui nous attend au bistrot sur la place centrale de Donzère. Le temps de se désaltérer et surtout remercier nos éminentes et dévouées organisatrices. Toutes et tous soulagés de ne pas avoir pris la flotte et heureux de cette rando riche de découvertes. L’épilogue survient sous la forme d’un dernier effort via la Montagnette ou la Viarhona selon les goûts. Au bout de ces 95 km au milieu des truffes noires, des champs de lavande et des vignes nous nous projetons sur la réunion annuelle du 5 décembre.

               Christian LOPEZ
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Randonnée des passerelles 26/09




Retraités, on oublie vite que vers
8 heures du matin, la circulation des routes et des villes s’empale dans les bouchons. Passer de Drôme à Ardèche, point de frontière mais des ponts surchargés. D’où un retard à l’allumage pour cette rando. Le protocole est quand même respecté : café, pogne et photos. Nous voici 26 au départ. Beau succès pour l’appel annuel de Robert Marmey. Sitôt le starter déclenché c’est une volée de moineaux qui se répand dans Chomérac. Il y en a partout. Au bout d’une dizaine de minutes, notre capitaine reconstitue l’escadre. Silence dans les rangs, on monte le col de Linte. A Saint Julien en Saint Alban, halte au pont Edith Piaf qui traverse le maigre filet d’eau de l’Ouvèze, pour un regroupement. Vue l’heure tardive et le sacro-saint rendez-vous au resto, deux groupettos sont formés. Quatorze partent sur la boucle de La Voulte. Douze autres, plus écolos, choisissent le circuit-court.

De ponts en passerelles nous traversons le Rhône, la Drôme, longeons le Petit Rhône, royaume des pécheurs, pour revenir rive droite sur la voie verte.

La Voie Douce de la Payre nous sert de rampe de lancement pour attaquer le plat de résistance : le col de Benas. Montée de 10 km sur une pente régulière mais sportive. A 2 km du col, la fontaine fraîche et abondante est prise d’assaut. Un dernier effort et Il n’y a plus qu’à se laisser couler jusqu’à l’auberge de Freyssenet où se fait la jonction entre les 2 groupes. Quelques convives fidèles du DS sont venus nous encourager et partager le repas délicieux et copieux. Agapes brièvement interrompues par une annonce « abracadabrantesque » de Gérald : « Chichi est décédé ». Quant à Bob, il ne sait toujours pas quelle route on prend pour le retour. Quoiqu’il en soit ce n’est plus que de la descente pour rejoindre Chomérac. Finalement c’est sur la descente via le village de Rochesauve que le choix se porte, le long de la Payre bien évidemment et en toute prudence. Beau temps, rythme à la carte, bonne humeur, bonne chère et une saine fatigue après 81 km et 1100 m de dénivelé. Que demander de plus à notre déléguée Michèle Soenen et à Bob notre GO du jour. Nous les remercions et à la revoyure. Sans doute à Malataverne le 17 octobre pour une rando dans le Tricastin organisée par Annick et Marie-Elise.

Christian Lopez
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Randonnée des Chambarans 27/08

Notre première sortie vélo avec les Demi-Siècles « Drôme-Ardèche »….

Adhérents Demi-Siècles "Dauphiné-Savoie", nous avons décidé de sortir de nos montagnes et aller à la découverte des départements voisins. Notre choix s’est porté sur la Drôme-Ardèche qui proposait une sortie vélo dans les Chambarans le 27 août dernier organisée par Christian Argoud.
Arrivés sur place la veille en fin d’après-midi pour éviter la terrible traversée de Grenoble en heures de pointe, nous avons fait, au matin, une sympathique et rapide connaissance des autres participants de la « Drôme-Ardèche » avant d’enfourcher nos fidèles montures à deux roues pour un circuit en boucle de 53 km. Le départ ponctuel de la randonnée  a été donnée par Michel Basso, notre Capitaine de route,  Christian Argoud, notre serre-file et des cyclos du C.S GALAURIEN CT qui ont assuré à merveille la sécurité de notre peloton de 32 cyclos en se positionnant aux carrefours et croisements dangereux ou tout au long de la randonnée comme "équipiers–volants". 
Chapelle de Serrein
 
Après avoir traversé le camp militaire de Chambaran et ses champs de tir, nous avons découvert de charmants petits villages de la Drôme des Collines (St Clair sur Galaure, Montrigaud, Dionay, Roybon…), bien souvent atteints à la force des mollets. Durant la randonnée, nous sommes passés par le Col de la Madeleine (pas celui de Savoie…) dans le sens de la descente et nous avons vu des lieux aux appellations insolites qui ont interpellé Nicole, dont la fameuse route du « village d’Or »….et laissés certains d’entre nous déçus de ne pas avoir vu, pour cause de timing, la réplique réduite de la statue de la Liberté de Bartoldi lors de notre traversée du village de Roybon et de son lac.De retour au point de départ, sans problèmes, grâce à nos "anges gardiens" de la matinée, nous avons abandonné le coup de pédale pour le coup de fourchette autour d’un bon repas convivial pris à l’Auberge des Chasseurs de Viriville.  Un moment de détente et d’échanges qui nous a permis de faire plus ample connaissance avec nos nouveaux compagnons de route que nous aurons grand plaisir à revoir lors des sorties mensuelles organisées par cette sympathique délégation. 

Patrick, Joséphine, Chantal et DenisDS Dauphiné-Savoie 

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Séjour à Sainte Eulalie

Nous arrivons à Sainte Eulalie, nous sommes accueillis par le sourire de Nicole et sa gentillesse. 
Lundi après-midi, on gravit le Mont Gerbier. Nous voilà partis avec deux voitures qui nous emmènent au pied du Gerbier. Nous marchons sur un sentier qui devient vite escarpé, on se cramponne aux rochers et aux cordes. Le panorama devient vertigineux, tout le monde s’accroche. 
Ouf, voilà le sommet. Arrivés en haut, c’est un magnifique spectacle qui s’offre à nous, panorama à 360°. Après cette pause enchanteresse, c’est reparti pour la descente aussi rude. Nous nous rafraîchissons au bar. 
Le soir nous nous rassemblons pour un repas convivial : apéro, poulet au citron préparé par Nicole, tartes à la myrtille…
Mardi rando Cyclotourisme tracé par Nicole et Raymond qui connaissent bien la région avec de magnifiques paysages. Une vue sur des pierres et le village de Borée, Fay sur Lignon. Nous avons pique-niqué sur la terrasse d’un bar sympathique. Retour avec de belles montées :  Chaudeyrolles, Les Estables, Le Mont Gerbier de Jonc 1500 m de dénivelé sur 74 km.
Mercredi avec quelques participants nous avons pédalé jusqu’au lac de D'Issarlés, repas dans une crêperie. Puis le col du Gage avec une splendide vue sur le Lac. Retour par le lac de Lapalisse, 50 km avec 895 m de dénivelé.
Séjour très agréable avec un groupe sympathique.
Merci à tous.

Madeleine

La randonnée du 23 s'est transformée en un mini séjour de trois jours.
Quelques statistiques : 7 pour la grimpée du Gerbier de Joncs, Christian et Raymond ayant préféré le vélo, 16 à l'apéro lundi soir, 14 au repas qui a suivi, 18 à la randonnée du 23 avec 3 crevaisons et une patte de dérailleur cassée, 7 à celle du 24. Trois jours de beau temps et de chaleur.
Merci à tous pour votre participation, mes remerciements aussi à ceux qui m'ont aidée à préparer le repas de lundi et à faire la vaisselle. 


Nicole

Randonnée dans le Vercors 04/07/2019


Il est 8h00. Michèle, notre capitaine de route, arrive la première. Elle nous ouvre sa boîte à sucre chargée des sablés dont elle a le secret. « Son » Raymond aux petits soins nous sert le café de bienvenue. Tout le monde est en avance. La canicule nous rend prévoyants. Nous voici dix au rendez-vous : 3 Michel(es), 2 Christian, Bernard, Ghislaine, Marie Elise, Raymond, Yves. Avec une pensée pour ceux qui avaient prévu la rando la semaine dernière et ne sont pas disponibles ce jeudi. Premiers coups de pédale vers Oriol, ça monte tout de suite. 17 km pour atteindre Léoncel. La première moitié est sur une pente à découvert, déjà bien chauffée par le soleil levant. A Tamée, une fontaine généreuse permet de faire le niveau dans les bidons et de s’arroser la nuque. L’effort est vite récompensé par une deuxième partie de grimpette le long de La Lyonne. Plus frémissante que rugissante, la rivière serpente dans les sous-bois. Elle se fait sirène, tant elle nous pousserait à s’arrêter et aller faire trempette, voire mettre les doigts de pieds en éventail. Trop tôt pour la sieste. On approche les 1000 m d’altitude, le groupe se reforme pour enchaîner sur les 8 km du col suivant. Les premiers sont jonchés de branches, tapissés de terre et feuillages rejetés par la forêt. Une équipe bien outillée de balayeurs-souffleurs a commencé le déblaiement pour le plaisir des futurs cyclistes. Pour l’heure il nous faut rouler à gauche sur la pente de 7 %. Récompense : les 2 derniers km sont quasiment plats. Cela nous rappelle que le Vercors est un plateau. Passé le tunnel, le spectacle est grandiose sur le pont d’asphalte qui sépare les velléités des habitants des cirques d’Omblèze et de Bouvante. Quelques hectomètres de descente et nous voici devant le panneau du Col de la Bataille 1313m. Deux cirques comme théâtre d’une guerre, c’est unique, magique...ça devrait être au moins aussi célèbre que 1515. C’est donc là que nous avons pausé pour la postérité. La suite nous élance dans une montagne russe et une succession de belvédères. C’est finalement une table de pique-nique qui a notre faveur. Mal de mer en montagne, la table tangue mais ne coule pas. Sandwich en plein soleil, c’est dire combien la température ici est douce. A la reprise, ça recommence, un peu casse-pattes ; on laisse le col des Pionniers à notre gauche pour la descente sur Lente. Pause café ou panaché au restaurant-bar du col de la Machine. Il n’y a plus qu’à se laisser aller pour le retour. Griserie de la vitesse ou descente zen ? La première option serait un sacrilège après l’effort consenti pour se hisser jusqu’ici, tant le spectacle de la route de Combe-Laval est grandiose. D’un regard furtif ou prolongé, on brave les à-pics de 600 m… en s’accrochant au parapet. On s ‘émerveille des falaises opposées illuminées par le soleil. Passées les arches de rochers sculptées par le temps, s’offre à nous le Royans et plus loin les vallées de l’Isère et du Rhône. Il faut quand même se décider à retourner au « chaud ». A 1 km de Saint Jean, une belle bouffée d’air nous surprend et nous ramène à la réalité de ces jours de canicules. Donc ni une ni deux, nous voici à la terrasse d’un bistrot pour finir d’imprimer cette belle balade dans nos esprits, remercier Michèle à l’initiative de la rando et se projeter sur nos prochains rendez-vous. Le Vercors est tellement riche de paysages et de routes pittoresques qu’il est certain que l’on reviendra.

Christian LOPEZ

photos de Michèle

St Jean de Monts 11 juin.


Michèle et Raymond après 13 jours de voyage itinérant, sans une goutte d'eau, sont venus nous rendre visite au séjour DS de St Jean.

Nous sommes partis avec eux sur un parcours vers Olonne. Mais le déluge devait s'abattre sur nous, pluie et froid, nous obligeant à rentrer au plus court.

A l'arrivée au camping j'avais les mains tellement "congelées" que j'ai dû faire appel à un voisin pour défaire la boucle de mon casque et ouvrir le camping-car.



Nicole



Randonnée dans le Pilat 16 mai.

Enfin une journée de beau temps, sans vent ! Très beau parcours. 

Raymond nous a envoyé :




Les jours précédents, il faisait un vent à « équeuter les ânes », et ce jeudi Éole s’était calmé. La journée s’annonce belle malgré un air un peu frais. 
A 9 h 30 nous enfourchons nos vélos pour une balade de 90 km. Nous rejoignons Serrières puis attaquons les difficultés en direction de Charnas. Pas trop de circulation, nous roulons au milieu des vergers, la campagne est belle, l’odeur des foins fraîchement coupés peine à se faire sentir car il manque de la chaleur. Voilà St Julien Molin Molette, ce nom de village m’a toujours fait sourire en le prononçant. Les heures s’égrènent, nous arrivons au col de Pavezin vers 13 h 30. Un chaleureux accueil nous est réservé.
Après un savoureux repas, nous effectuons le retour par une descente sur Chuyer, Pélussin. Nous arrivons par une route qui domine le joli village de Malleval, puis St Pierre de Bœuf, la Viarhôna et St Rambert d’Albon.
Merci à Annie de nous avoir concocté cette belle randonnée de printemps.
Nous étions 23 cyclos.

Randonnée souvenir Robert Massion.

Le 30 avril nous étions une dizaine de la délégation 07-26 à Le Plantay dans l'Ain. 

Pour les comptes rendus et les photos voir le site : cyclos-ds.com

Séjour à Lalonde Les Maures.

Nous étions 22 DS Ardéchois et Drômois, du 7 au 14 avril.
Pour les comptes rendus et les photos voir le site : cyclos-ds.com

Randonnée du 21 mars 2019.

L'accomplissement du rite d'intronisation.
Parcours printanier aux couleurs méridionales proposé ce jeudi 21 mars par Annic au départ de Malataverne, en Ardèche. Température fraîche qui se réchauffera par la suite. Une appréciable pogne agrémentée d'un savoureux café permettent d'échanger avant les premiers kilomètres. Puis le peloton en file indienne appliqué débute sa sortie dans une circulation assez soutenue par les villages de Viviers et Saint Alban, avant d'atteindre Saint Thomé et son église romane du VIe  siècle, pour obliquer ensuite à l'ouest. Commence alors, par de petites routes savoureuses, vallonnées et peu fréquentées, la découverte d'une végétation méditerranéenne généreuse alternant chênes blancs, chênes verts, buis, genévriers, micocouliers, genêts, euphorbes, cornouillers, térébinthes, etc.. Nous sommes plein sud sur le plateau du Laou, longeons la Montagne de Berg, traversons Valvignières, pour atteindre Gras, le Mas de Gras et rejoindre Saint Remèze et sa garrigue environnante, lieu du déjeuner. Sandwich et pique-nique pour les uns, restaurant avec lasagne, dessert et café pour les autres ; photo pour l'ensemble du groupe. La seconde partie de la sortie se dirigera ensuite plein sud pour très vite surplomber par une route panoramique tracée à travers la garrigue les magnifiques gorges de l'Ardèche, étonnant canyon creusé dans le calcaire, et apercevoir au cœur du Cirque de la Madeleine les vestiges de l'ancienne léproserie dite "Maladrerie des Templiers". Une plongée réconfortante permettra de rejoindre Bourg Saint Andéol. Le retour s'orientera au nord, avec une bise bien présente, pour rejoindre le village médiéval de Saint Montan, superbement restauré, puis l'ancienne capitale du Vivarais, Viviers-sur-Rhône, et enfin Malataverne. Derniers échanges autour d'une boisson réconfortante. Au total, 98 km pour 1146 mètres de dénivelé positif.

Jacques Vallerant, le 25 mars 2019

Revivre le  parcours en vidéo : https://www.relive.cc/view/rt10004099826

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