Nous étions en 2022

 Compte-Rendu de Réunion Demi-Siècle
 Tain l'Hermitage, école hôtelière 6 décembre 2022 - 9h30 - 12h
 

N.B. Gérald est pompier et formateur, passionné et passionnant.
Photos


Autour de Grignan

13/10/2022











De la gare des Ramières au centre de la Pangée 20/09/22

Bizutage : un nouveau a rédigé avec talent le compte-rendu. 

De vaillants cyclo-touristes du "demi-siècle" drôme-ardéchois s'étaient donné rendez-vous à Allex ce 20 septembre 2022. L'été brûlant avait décampé et cédé la place aux premières fraîcheurs annonciatrices d'un automne en devenir. Un périple ciselé, comme d'habitude par notre organisatrice hors-pair (j'ai bien sûr nommé Nicole) nous attendait. Elle nous avait concocté un parcours de premier choix ; ce dans les contreforts préalpins au sud-ouest du Vercors. Le point d'orgue serait la montée du col "Jérôme CAVALLI". Un col patronymique, cela n'est déjà pas si courant, il a éveillé la curiosité chez certains et suscité quelques interrogations. Nicole avait néanmoins dénommé ce parcours sous le mystérieux nom de "La Pangée" : quel rapport entre cette connotation
 antédiluvienne et notre sortie cyclo. ? 
Allons le découvrir.
Un café chaud accompagné d'un délicieux gâteau aux châtaignes, gentiment préparés par Nicole et servi par Raymond font le régal de tous. 

Nous démarrons notre périple à un rythme qui permet un échauffement progressif qu'il sied à nos têtes chenues et surtout nos carcasses demi-séculaires ...et parfois bien plus. La troupe emmenée par Nicole avec un road-book d'une précision d'horloger s'engage sur la voie verte aux alentours d'Allex. Cette voie verte aussi cabossée que bucolique est plus adaptée aux VTT qu'à nos cyclos routiers. Quelques barrières de rétrécissement sont autant de petits pièges. Ils sont évités avec adresse et sans encombre. Nous atteignons un Aouste sur Sye tout en rénovation, avec de nombreux chantiers de rue. Le panneau bien connu des drômois "La fibre arrive chez vous" nous éclaire ...

Nous nous dirigeons vers le village de Cobonne, dont je ne soupçonnais même pas l'existence ; le rythme s'intensifie progressivement. Ce village haut perché, dominant la Sye en contrebas, semble s'être progressivement lové aux cours des siècles, sur un piton rocheux dans l'enceinte même d'une fortification moyenâgeuse. Seul subsiste un donjon amoché par les vicissitudes des siècles. Nous atteignons avec difficulté le point culminant au pied de celui-ci. Il faut dire que la pente dépasse largement les 10% sur la portion. Une photo collective s'avère indispensable dans ce village pittoresque qui vaut vraiment le détour, Nicole ne nous avait pas menti en nous le vantant. En descendant la rue centrale et uniquement piétonne, je cherche du regard un semblant de fortifications médiévales comme indiqué sur l'écriteau de l'historique des lieux, planté au pied du donjon. Il n'en reste pas trace ! Est-ce encore les affres du funeste baron des Adrets qui écuma et ravagea notre Dauphiné lors des guerres de religion ou est-ce simplement une réutilisation de ces remparts, devenus inutiles au cours des siècles, comme matériau de construction par ses habitants.

Après cette visite improvisée, nous reprenons notre route et démarrons un léger faux-plat qui ouvre la route vers le col Cavalli, pas loin d'une dizaine de kilomètres, ah quand même ! Après quelques kilomètres, le dénivelé s'intensifie et les vélos à assistance commencent à mener une troupe qui s'étire à l'envi au gré du rythme de chacun. Nicole nous avait averti : "pour le prix d'une montée vous aurez droit à trois cols". En effet derrière le "Jérôme Cavalli" se cache deux pas : "Pas de Frécou" et "Pas de Boussière" quelle aubaine pour notre tableau de chasse.
Nous atteignons non sans effort le petit village de Gigors. Est-ce la fin de ce col ? La sortie du village nous l'infirme rapidement : encore quelque 4 km et plus. A partir de là comme dans les grands cols alpins un panneau indicateur kilométrique, le nombre de kilomètres restant et la pente moyenne .. la classe !
Pour ces quatre ultimes kilomètres la pente s'élève brusquement. Ce col s'avère être un bon petit coupe-jarrets, d'autant que petit à petit le vent du nord gagne en épaisseur et nous cloue sur place par rafales, il ne manquait que ça : gare aux optimistes qui se sont, comme moi, enflammés dans la première partie du col à la douce apparence. Un compagnon de route m'annonce fièrement des portions à plus de 10% du haut de son vélo à assistance, est-ce vraiment pour me rassurer ?
Enfin le col se profile au sortir d'une dernière courbe. Un panneau affiche 843 m d'altitude, belle grimpette en définitive. La température n'est vraiment pas là pour nous inciter à musarder. 
Nous avons quand même le temps d'apercevoir un bref historique concernant le fameux Jérôme Cavalli.
C'était un petit gars de notre Drôme des collines, né tout à côté de chez nous, à Lapeyrouse-Mornay en Drôme nord. Dans les années 20 il devient par passion aviateur et évolue dans la décennie suivante en un des meilleurs as mondiaux de la voltige aérienne de l'époque. Au début de la seconde guerre mondiale, il s'engage dans les forces alliées en Afrique du Nord pour combattre l'envahisseur allemand. J'ai cru comprendre qu'il avait laissé son empreinte de héros sur ce col, ... un fait d'arme ? un atterrissage forcé ? En tout cas, il ne semble pas être décédé ici, sur ce col.  Après vérification sur le net, lui qui totalisait plus de 2500 h de vol,  a été tué au sol lors d'un bombardement en Tunisie en 1943 au pied de son avion.

Dans des bourrasques de vent, la descente du col est loin d'être une sinécure. Elle nous conduit à notre lieu de pause de midi : Combovin. La bourgade est nichée au pied du col.
Au long de la descente, de magnifiques points vues nous font embrasser du regard un large panorama sur la vallée du Rhône. Le trio Romans Valence, Romans se distingue avec facilité. Crussol se cache en arrière plan. Quelque ardéchois nostalgique cherche au loin, les monts Gerbier de joncs et Mézenc. Je doute vraiment qu'ils soient visibles.

A Combovin on s'installe bien vite pour se restaurer et s'abreuver. Le sympathique et accueillant restaurateur de l'auberge : "Aux Berges des 3 Ruisseaux" nous permet de profiter de sa terrasse et de goûter une halte bienvenue. Les casse-croûtes sont ingurgités sans autre forme de procès !

L'après-midi se profile et après un bon café chaud et tonique, nous enfourchons nos montures et prenons la route en direction de Barcelonne, pas de "Ramblas" ni de "Sagrada Familia" à l'horizon ; aussi nous nous engageons vers La Baume Cornillane. Aux abords du village, lors d'une pause, Nicole nous explique doctement le second attrait de cette sortie vélo : sans ambage elle affirme "le centre du monde se situe à la Baume Cornillane". En fait il s'agirait du centre de la Pangée, ce super-continent primordial qui voici plus de 200 millions d'années, se disloqua en deux immenses blocs continentaux puis en tous les continents que nous connaissons à l'heure actuelle après leurs dérives graduelles. Un scientifique du début du XXème, après moults calculs savants a déterminé que le centre de la Pangée se situait bel et bien à la Baume Cornillane. Un rocher domine le village du haut de sa masse et de ses 25 m de hauteur, ce serait le lieu précis de ce centre. J'entends dire à la cantonade que le centre du monde actuel avait été situé à la gare de Perpignan par Dali alors pourquoi pas celui de la Pangée à la Baume Cornillane. J'avoue que l'explication me paraît quelque peu fumeuse mais je concède qu'il s'agit d'un bon argument touristique. Sur ce didactique intermède géologique, nous reprenons une route bien vallonnée depuis Barcelonne. Les villages de retour se succèdent alors bien vite, mais non sans hésitation avec la multiplicité des routes vicinales de traverse : Ourches, Upie, Montoison, Ambonil. et voilà  à nouveau Allex. 

Malgré la fraîcheur qu'il draine, le vent du nord nous aura accompagné tout au long de ce beau circuit drômois ... Il ne fait plus chaud du tout, il est temps de se quitter.

 Claude Chanas  

Un grand merci à Raymond qui m'a aidée dans la reconnaissance des parcours, a joué le serre-file et m'a remise dans le droit chemin lorsque j'ai tourné du mauvais côté ! 

Nicole 

Montchenu 30/08/22

 Bis repetita ? Ah non ! 

Après l’annulation des 2 jours à Ste Eulalie pour cause d’orages, la dernière semaine d’août l’angoisse monte . Orages annoncés le 30, Christian s’inquiète, le restaurant est réservé. Serons nous ce jour là cyclotouristes ou seulement cyclo-gastronomes ? Les téléphones portables chauffent, les prévisions sont changeantes. Le jour J les orages n’étant annoncés que l’après-midi c’est donc cyclotouristes que nous serons.

 Après la collation traditionnelle, café accompagné de pogne et meringues confectionnées par nos cyclo-patissiers nous partons à 25 en deux groupes, sécurité oblige. 
Noisetiers, noyers et vignes jalonnent notre parcours. Vignes bien sûr puisque nous allons vers Tain L’Hermitage, célèbre pour son vin et son chocolat. Pour les dégustations on attendra notre réunion du mois de décembre au lycée hôtelier de cette ville. 

Une cloche sonne sonne ...
Gérald m'a demandé d’aller avec son groupe car il doit me montrer la route du camping. Sans que j’aie le temps d’analyser la situation nous partons. Le groupe est constitué de *« vélos verts » chevauchés par des costauds et de *« vélos bleus », avec mon « vélo vert » je me retrouve rapidement promue au rang de maillon faible dans les côtes !
Dan m’encourage.


Le grand principe : « on part ensemble, on rentre ensemble » fonctionne bien, je suis attendue aux sommets.

Les nuages commencent à pointer leur nez, les deux groupes arrivent avant leur déchaînement. Nous avons même le temps de ranger les vélos avant d’aller nous installer au restaurant, le Machon et Bouchon, pour un repas excellent mais pantagruélique.
Le parcours à vélo n’est pas venu à bout de l’imagination de certains. Face à la crise énergétique, Michel imagine une centrale électrique à « vélos verts » pour charger les batteries des « vélos bleus », belle solidarité dans le pur esprit Demi-Siècle.

Merci aux Galauriens pour cette belle journée.

        Le maillon faible.

 * vélos verts, vélos bleus : terminologie inventée par Christian Lopez.

Photos


Saint Eulalie : annulation mais ...

 Attendue tout, l’été elle est enfin arrivée pour le bonheur des agriculteurs mais contrariant les projets des cyclistes !
 Jeanne et Jean-Marie nous avaient concocté un magnifique programme, parcours reconnus et restaurants testés. Tout était soigneusement préparé. 
Météo-France, météo agricole, météo locale… à l’unisson elles annoncent de forts orages mercredi et jeudi.
On scrute pendant plusieurs jours les écrans de nos téléphones en espérant une évolution favorable, les prévisions sont immuables.
Cogitations, concertations, décision, annulation. Une décision difficile à prendre qui est raisonnable mais déception !
Lundi soir (15 août) je commence à ranger le camping-car pour partir mardi matin. Surprise ! Je vois arriver au camping Chantal et Alain. Je diffère mon départ.
Mardi la météo est bonne, rendez-vous est pris avec Jeanne et Jean-Marie qui nous proposent un parcours de 60 km.
9h30 : nous partons pour le Béage, le Lac D’Issarlès et le barrage de La Palisse qui nous rappelle le cruel manque d’eau.



12 h 30 : Nous arrivons au restaurant à St Cirgues en Montagne. Bien restaurés nous pouvons regagner Sainte Eulalie par Rieutord et terminer traditionnellement par une petite mousse après cette journée bien ensoleillée.

Nicole

Col du Rousset et Vercors 7 juillet

Avec Eole pour compagnon ! Freinés par le vent à la montée et chahutés à la descente, grâce à la prudence chacun a su rester sur sa monture.
Arrivé au col du Rousset le groupe s'est scindé les plus costauds sont partis vers Vassieux pour faire un petit tour dans le Vercors. Un deuxième groupe est allé à la découverte du Plateau de Beurre où il a trouvé un excellent accueil à L'Echappée Belle pour déguster un pique-nique transporté jusque là, déguster n'est pas exactement ce qui convient car le ragout d'agneau du restaurant était très tentant.

Installés au soleil, à l'abri du vent, sous l'œil bien veillant  des deux chiens de la maison qui essayaient de quémander quelque nourriture nous n'avions pas envie de repartir ! Quant aux gentils toutous même avec leurs yeux doux  ils n'ont rien récolté, nous avons obéi aux consignes de leur maîtresse.
Alors revenir ici avec repas au restaurant, pourquoi pas ? Le projet est dans les sacoches.

Les deux groupes se sont retrouvés à Chamaloc pour rejoindre le parking et déguster une petite mousse au bar du coin.

    Nicole

Randonnée de la clairette 9 juin

LaVoulte-Vernoux 17 mai



Ozon : randonnée du 12 avril


Randonnée du 29 mars

Vidéo d'Alain (non publique, réservée aux personnes qui ont ce lien)


Randonnée du 8 mars

Photos (Martine, Jeanne, Nicole) 

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